« Ma première année comme député »
Françoise David
La Presse
Oui, en plus intense !
Le travail en circonscription avec les gens de mon quartier. Le travail rigoureux et exigeant des commissions parlementaires. Le défi de travailler avec les médias.
La plupart du temps (mais pas toujours !), la période de questions.
J’ai l’habitude d’être porte-parole et cela me convient tout à fait. Par ailleurs, notre parti donne une bonne marge de manœuvre à ses députés.
Oui quand les questions sont pertinentes et que le gouvernement répond réellement. Non devant tout autre comportement.
Améliorer les droits des plus petites formations ou des députés indépendants, qui sont trop souvent soumis au bon vouloir des plus grosses formations politiques.
J’ai aimé plusieurs dossiers (pensions alimentaires, économie sociale, laïcité, assurance autonomie), mais celui du prix réglementé du livre neuf m’a vivement intéressée. Car j’ai beaucoup appris sur l’univers du livre, et comme j’adore les livres… Nos pressions sur le ministre ont porté leurs fruits.
Le dépôt d’une charte de Québec solidaire sur la laïcité comme réponse au projet péquiste. Je suis fière d’avoir pu démontrer qu’un projet de loi consensuel pourrait être adopté si les parlementaires s’attaquaient à ce dossier dans un esprit non partisan.
Je regrette de ne pas avoir encore réussi à convaincre le gouvernement de régler l’injustice que vivent les mères monoparentales pauvres dont le revenu est coupé en raison de la pension alimentaire que reçoit leur enfant.
De foulards ! Cela a permis au gouvernement de ne pas parler de souveraineté ou encore de problèmes pressants, comme les pertes d’emplois, l’environnement, la pauvreté, les impacts dramatiques de plusieurs coupes dans les services publics.
Les inégalités sociales grandissantes. Ça intéresse seulement au moment des guignolées !